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Maxime et Stéphanie


Maxime co-fondateur de l’Oasis Citadine
Actif à l’Oasis de 2017 à 2022
L’Oasis c’est quoi pour toi ?
“L’Oasis Citadine, c’est avant tout, pour moi, une rencontre de 4 copains partageant les mêmes valeurs, passionnés par le monde du vivant avec une envie forte de partage. C’est le projet le plus abouti auquel j’ai pu contribuer, dans lequel je trouvais réellement du sens dans ce que je faisais, avec la joie de pouvoir le partager avec des mecs en or qui m’ont énormément apporté sur le plan personnel. J’ai aimé la liberté que nous avions dans ce que nous faisions, et la passion avec laquelle nous vivions cette expérience. Je ne pensais pas que cette aventure aurait un tel succès auprès du grand public, et j’ai encore du mal à me rendre compte du chemin que nous avons parcouru ensemble. Aujourd’hui, l’association a énormément grandi et s’est enrichie des personnes qui la font vivre. Je suis fier de voir ce que Oasis Citadine est devenue aujourd’hui, fier des personnes qui ont pris le relais et qui sont investis pour pérenniser la magie et la passion du vivant et je souhaite que l’aventure se poursuive encore longtemps !”
Une anecdote ?
“Des anecdotes ce n’est pas ce qui manque sur l’Oasis ! Je me rappelle du début de l’Oasis, quand on allait chercher des palettes à gauche à droite, chez les gitans notamment dans leurs poubelles et sur un chantier à côté de l’Oasis. Nous étions 4 potes supers motivés, comme des gosses qui construisent une cabane et à ce moment rien ne pouvait nous arrêter et rien n’aurait pu nous empêcher de mettre en place ce que nous avions en tête !”
Ton projet actuel ?
“Actuellement, je suis installé avec Stéphanie, que j’ai rencontrée à l’Oasis, en Normandie, sur la commune de Lonlay l’Abbaye aux portes de la Suisse normande. Nous sommes en train de créer un “Lieu Ressource” sur environ 1.5 ha, un projet agrotouristique et bien-être dont l’objectif principal est de permettre aux visiteurs de se reconnecter à eux et à la nature. Stéphanie propose des ateliers, des formations et des accompagnements personnalisés sur le lieu ressource pour permettre aux participants de prendre soin d’eux sur le plan physique et psycho-émotionnel. Je propose des ateliers et des formations à l’agroécologie pour permettre à ces mêmes personnes de se reconnecter à la nature et à leur alimentation, en leur transmettant des techniques et savoir-faire leur permettant de produire leur alimentation et d’être plus autonome. Nous sommes en train de rénover une grange pour proposer de l’hébergement et accueillir ces personnes sur le lieu, sur des séjours allant de 3 à 5 jours selon un programme spécifique. Le projet a également un axe autonomie et expérimentation puisque l’objectif pour nous est de viser l’autonomie alimentaire et énergétique sur le lieu ressource et expérimenter des cultures innovantes, tel que le thé, selon les principes de l’agroécologie. Je mène notamment le projet “Théier sous verger”, une association de camellia sinensis avec des pommiers et poiriers pour lesquels je souhaite tester notamment des techniques de nutrition à base de EF et EM et réaliser un suivi agronomique. En parallèle, je travaille au sein du Réseau des CIVAM Normands où j’accompagne des groupes d’éleveurs, d’agriculteurs et d’apiculteurs sur la région Normandie dans leur transition agroécologique.”